-
Comment faire face aux fêtes de fin d’année ?
Tout comme la date anniversaire du décès d’une personne aimée est un temps où la peine s’intensifie, il existe d’autres moments de l’année où la souffrance du deuil se réactive avec force : ce sont les fêtes de fin d’année. Comment faire face à ces périodes difficiles, quand on est en deuil ? C’est ce que nous vous proposons d’aborder aujourd’hui.
Comme beaucoup de personnes en deuil, vous êtes certainement très sensible à l’arrivée des fêtes de fin d’année. Si elles pouvaient ne pas exister, ce serait la meilleure des choses, mais elles sont tellement omniprésentes qu’il est impossible de les ignorer.
Ce qui rend difficile cette période de l’année, c’est qu’elle est associée à l’idée de bonheur et d’intimité familiale : cela peut être tout simplement insupportable pour vous, car c’est à l’opposé de ce que vous êtes en train de vivre.
Ne pas se poser en victime…
Rappelez vous : vous avez perdu une personne essentielle dans votre vie et il est impossible de vous demander à vous même de vous réjouir. Votre surcroît de détresse au moment des fêtes est donc complètement normal car il y a un effet de contraste énorme entre ce que vous vivez aujourd’hui et ce que vous avez vécu par le passé.
Le point essentiel est de ne pas vous laisser victimiser par les fêtes de fin d’année. Vous laisser victimiser, c’est céder à la pression qui exige de vous d’être – coûte que coûte – heureux, le soir de Noël ou du 31 décembre. Comprenez que vous pouvez refuser cette spirale négative et décider de réagir plus positivement, sans vous demander l’impossible.
Faîtes le point avec vous même et avec les membres de votre famille. Posez vous ensemble ces questions (le plus en amont possible des fêtes, afin d’avoir le temps d’y réfléchir) : « De quoi ai-je vraiment besoin – de quoi avons-nous vraiment besoin – pour traverser, du mieux possible, cette période difficile ? Qu’est-ce qui pourrait me faire du bien – ou qu’est-ce qui pourrait nous faire du bien ? ». Invitez chacun à faire des propositions et tentez ensemble d’arriver à une décision commune qui respecte les désirs et les besoins de chacun.
Ce que vous pouvez faire pour prendre soin de vous
Si vous craignez que certaines traditions familiales réactivent trop votre souffrance, il peut être nécessaire de les modifier. Par exemple, le rituel de l’ouverture des cadeaux pourrait se faire le matin, au lieu du soir ; ou encore le repas de Noël pourrait se faire chez un autre membre de la famille, si c’est trop éprouvant de l’organiser chez vous. Cela ne veut pas dire que vous ne ferez plus jamais Noël chez vous ; cela signifie simplement que, pendant un ou deux ans, vous aurez besoin que quelqu’un d’autre prenne le relais.
Si néanmoins vous souhaitez prendre en charge le repas de Noël ou de fin d’année, n’oubliez pas que le deuil est un processus qui fatigue énormément. Il est donc important que vous vous préserviez et que, là encore, vous ne vous demandiez pas d’aller au delà de ce que vous pouvez donner. Ne commettez pas l’erreur de vous surinvestir dans les préparatifs, simplement pour vous prouver à vous même, ou à autrui, que vous allez bien. S’il vous plaît, ne niez pas votre épuisement intérieur et n’hésitez à déléguer à d’autres membres de la famille ce dont vous ne pouvez pas vous occuper pour le moment.
Le fait de réunir autour de vous des gens que vous aimez peut réellement être source de joie et de bonheur. Acceptez alors de prendre du plaisir, sans aussitôt vous sentir coupable. Trouver un peu de bonheur pendant quelques heures ne veut pas dire que vous oubliez la personne disparue, ni qu’elle ne vous manque pas. Ce n’est pas vrai : vous le savez bien. Ce n’est donc pas une trahison de votre part. Vous avez le droit de vous réjouir de la présence et de l’affection de vos proches. Prenez plutôt ces courts instants comme une sorte de répit dans le vécu de votre deuil. Vous savez bien que la peine va revenir très vite, n’est-ce pas ?…
Honorer la mémoire de la personne disparue
Il se peut que fêter Noël ou la fin d’année n’ait plus de sens pour vous, maintenant que la personne que vous aimez n’est plus là. Néanmoins, vous pouvez redonner du sens à cette période en incluant, dans ses fêtes, un hommage à sa mémoire.
Le silence et le « faire comme si » font beaucoup plus de mal que de bien… En effet, plutôt que de passer toute la journée de Noël à penser à la personne disparue, sans oser prononcer son nom, de peur que toute la famille s’effondre, prenez le parti d’honorer explicitement sa mémoire, ce jour là. Essayez de définir la manière la plus belle et la plus appropriée de rappeler son souvenir, sans pour autant gâcher le plaisir d’être ensemble.
Vous pouvez, par exemple, mettre une photo de cette personne sur le linteau de la cheminée, avec une bougie qui brûlera toute la journée; un membre de la famille pourra explicitement porter un toast en son honneur. Chacun peut également raconter un souvenir heureux qu’il a partagé avec cette personne : ne pensez pas que cela va « plomber » la fête – Oui, il y aura des larmes : comment peut-il en être autrement ?
Mais la réalité est que tout le monde autour de la table pense à la personne disparue. Il est alors beaucoup plus sain de pleurer et de parler d’elle ouvertement, pendant quelques instants, que de rester silencieux toute la journée et de « faire semblant » : tout le monde risque de souffrir en silence, alors que Noël est une rare occasion d’être ensemble et d’honorer la personne disparue.
Si les émotions sont trop fortes et que vous ne pouvez pas les retenir, accueillez les en toute humilité : retirez vous un moment, au calme, avec un proche, afin de vous permettre d’évacuer votre tristesse. Il n’y a rien d’anormal ou de déplacé dans tout cela : c’est l’expression normale et naturelle de votre peine. Il est souvent préférable de pleurer un bon coup, plutôt que de s’épuiser à retenir ses larmes, sous prétexte de ne pas vouloir importuner ses proches. Ils sont parfois beaucoup plus ébranlés par quelqu’un de silencieux qui lutte intérieurement pour ne pas montrer sa peine que par quelqu’un qui a la simplicité de la reconnaître et de la manifester.
Une année à la fois…
Et rappelez vous : le deuil est un processus qui évolue sans cesse ; ce que vous vivez cette année sera différent de ce que vous vivrez l’année prochaine – et encore l’année d’après… L’erreur serait de vous dire que les fins d’année seront à tout jamais des temps de souffrance ; ce n’est pas vrai, même si vous pensez que nous nous trompons quand nous vous affirmons cela. Alors, essayez de vivre une année à la fois, un Noël à la fois, sans préjuger de ce que seront les années à venir.
S’il vous plaît, essayez, cette année, de prendre soin de vous du mieux possible, aussi que de ceux que vous aimez et donnez vous réellement les moyens d’honorer, ce jour là, le doux souvenir de la personne que vous avez perdue.
votre commentaire -
Le mardi 17 décembre
Notre petite tribu vient de s ' agrandir depuis le samedi 7 décembre d ' un adorable petit Arsène.
Charlie tu dois etre heureux et fier là ou tu es de savoir que tu es tonton !!!!
Tu m as beaucoup manqué une fois de plus.
Le mercredi 18 décembre 2013
Une pensée en ce jour à la famille de Frédéric
Le lundi 23 décembre 2013
J espere que ton beau sapin ne va pas s ' envoler avec cette tempete ainsi que ma fleur.
Voilà on vient de terminer les préparations de Noel.
Demain nous irons te mettre le beau bouquet de mamy et papy pour ton noel .
Ta maman qui t ' aime tellement
ou es tu mon Charlie ?
Le mercredi 1 janvier 2014
Bonne et heureuse année à vous tous, surtout la santé, pensées pour tous ceux qui se battent, qui souffrent, pour les personnes seules et pour nos anges.
Encore un moment difficile à vivre !!!!!!
le 6 janvier 2014
depuis le 2 janvier ça fait 22 mois que tu me manques mon Charlie
ta maman qui ne t ' oublie pas
Le lundi 13 janvier 2014
De la colère jusqu'à l'apaisement : la notion de pardon
Conférence.Après la mort d'un proche, surtout si elle est brutale, nous pouvons ressentir de la colère voire de la haine
(sentiments premiers, très humains). Comment les exprimer, les dépasser, s'en libérer, pour pouvoir se reconstruire? Avec Geneviève Aline Lacoste, conférencière spécialisée dans le deuil.
Vendredi 24 janvier, à 20h30, maison des familles, 119, boulevard des États-Unis, La Roche-sur-Yon. Tarif 5€.
vendredi 24 janvier 2014
Il fait un temps horrible encore aujourd'hui...c ' est pas terrible pour le moral ma crapette
Je vais profiter de cette journée pour me reposer un peu.
Je pense très fort à toi
Je te sens de temps en temps pres de moi
ta maman qui t ' aime
Le dimanche 2 fevrier 2014
Mon petit cheri ça fait 23 mois aujourd'hui.
J appréhende le mois prochain...mon corps commence déja à me lacher !!!!!
J ' espere que je vais pouvoir travailler demain.....
Nous allons te mettre de belles fleurs ce midi pour remplacer ton beau sapin de noel
Heureusement qu 'il y a mes 2 petits rayons de soleil le weekend pour m ' apporter un peu de joie.
Ma petite grenouille m ' a fait son premier sourire hier ....trop mimi.. j ' espere que tu etais avec nous !!!!!
ta ptite maman
Le jeudi 6 fevrier 2014
Au lever du Soleil
Au lever du soleil
Et à son coucher,
Nous pensons à toiDans le souffle du vent
Et le froid de l’hiver,
Nous pensons à toiA l’ouverture des bourgeons
Et dans la chaleur de l’été,
Nous pensons à toiDans le bruissement des feuilles
Et la beauté de l’automne,
Nous pensons à toiAu début de l’année
Et à sa fin,
Nous pensons à toiQuand nous sommes las
Et avons besoin de force,
Nous pensons à toiQuand nous sommes perdus
Et malheureux dans notre cœur,
Nous pensons à toiQuand nous vivons une joie
Que nous aimerions tant partager,
Nous pensons à toiTant que nous vivons
Tu vis aussi
Car quand nous pensons à toi,
Tu es une partie de nousBonne nuit Charlie et ma petite tribu !!!!!
Joyeux anniversaire à ton copain Gordon......je ne peux m ' empecher de sourire ...car Gordon avait plusieurs anniversaires dans l ' année..si tu vois ce que je veux dire Charlie !!!!!
Le samedi 1mars 2014
Demain mon petit Charlie ça fera 2 ans que notre vie a basculé à tout jamais.
J' imaginais comme tout le monde avant ce drame que plus le temps passait moins on souffrait....quelle bétise !!!!
Bien au contraire..ton absence fait souffrir de plus en plus..
Tu nous manques tellement .
Quand je fais le bilan de ces 2 années je me demande comment j ' ai pu tenir.
J' ai l ' impression de marcher sur du sable mouvant , je m ' enfonce et puis je remonte à la surface.
Je vis dans un monde différent des autres car il m ' est impossible de faire des projets, je me sens vide.
Je passe mon temps à penser à toi et tout me fait penser à toi.
Je suis très en colère après la vie, elle est tellement injuste
ça me hante quand je repense à ton dernier sourire , ton bisou et ton corps sans vie
Comment ne pas devenir folle ? Comment revivre après ce choc ?
Ta petite maman qui t ' aime
Le 11 mars 2014Un grand merci à la famille et amis qui ont eu une pensée pour notre Charlie le 2 mars.
La souffrance est là mais ça fait un bien fou de sentir votre présence
Le jeudi 3 avril 2014
Je ne suis pas venue hier mon petit Charlie j ' étais trop fatiguée mais comment pourrais je oublier cette foutue date !!!!!
25 mois que tu n ' es plus là
il y a des jours ou ton absence est vraiment trop dure !!!!
Ta maman qui t ' aime
Le mercredi 9 avril 2014
C' est tellement vrai.....
c 'est tellement triste de passer ce weekend de Paques sans toi mon charlie
Je t ' embrasse
Merci pour tes signes
mercredi 30 avril 2014
Je suis malheureusement en repos forcé du coup je cogite .....
Je viens de trouver un texte qui m ' interpelle
Je sais que les familles sont parfois accompagnées quand l ' enfant décède à l ' hopital mais au domicile il n ' y a rien de rien !!!!! si.... des cachets pour allez encore moins bien.
Surtout dans des moments comme ça ..on ne pense qu ' a partir !!!!
En cas de décès à l'hôpital:
... Essentiellement du fait de la charge émotionnelle massive, tout soignant sait combien il est délicat d’intervenir dans un contexte d’immédiateté, quelques heures après un décès, particulièrement s’il s’agit de celui d’un enfant, a fortiori si l’on doit intervenir auprès des parents... Pourtant, la demande dans ce sens devient de plus en plus fréquente, le « psy » se voit sollicité, sinon sommé d’intervenir vite, la souffrance est majeure, la détresse est légitime... Mais que pouvons-nous réellement apporter à ces familles brutalement endeuillées ? Que leur dire ? Tout paraît alors tellement illusoire, à quels déterminants psychiques va devoir faire face le thérapeute qui va intervenir ? La littérature sur le deuil est prolifique, la compréhension et l’analyse des processus désormais bien connues (Bourgeois M.L., 2003 ; Hanus M., 1994 ; Kierse E.,1995). En revanche, celle de la prise en charge des familles subitement endeuillées, particulièrement dans ses aspects les plus pratiques, reste très peu développée...(Extrait d'un texte sur la CUMP-aquitaine.ch-perrens.fr)
Lors d'un décès à l'hôpital, la prise en charge de la famille fait partie du rôle de l'infirmier mais en cas de décès brutal d'un enfant l' intervention d'un spychologue devrait être demandée. Mais cela n'est pas la réalité sauf en cas de la présence des médias ou si un proche "craque" immédiatement. La CUMP signifie cellule d'urgence médico-psychologique.
Le plus souvent, le retour au domicile se fait sans qu'une aide soit proposée.
Mes petits anges...heureusement qu 'ils sont là
Le jeudi 8 mai 2014
Mon charlie
Je ne suis pas venue le 2 pour marquer que cela faisait 26 mois d ' absence
Je n ' ai pas trouvé la force de le faire
Ce mois ci va etre un des plus terrible à vivre
Tu revais tellement d ' avoir 18 ans
Je sais bien que ça n ' a plus d ' importance là ou tu es mais je t entends encore me dire à 18 ans je ferais ci ou ça
Tu avais des reves plein la tete ....ton visage s ' illuminait
ta maman qui t ' embrasse
Le jeudi 15 mai 2014
"Maintenir les liens au sein de la famille" . Conférence
Après le décès de son conjoint ou de son enfant, tout est différent. Comment retrouver des relations harmonieuses avec nos enfants, la famille élargie. Avec Laurence Moulineau, psychologue. Vendredi 23 mai, à 20h30, maison des familles, 119, boulevard des États-Unis, La Roche-sur-Yon. Tarif 5€.
Le mercredi 21 mai 2014
Vivre et croire
C’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais.
Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.
Tu ne nous as pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois…(Père André Marie)
Le dimanche 25 mai 2014
Pour résumer le jour de ton anniversaire les seuls mots qui me viennent sont solitude et tristesse
Merci à tout ceux qui ont pensé à Charlie .
Merci pour toutes les belles couleurs déposées là ou tu reposes...on dirait presque le paradis !!!!!
Merci à la cousine de Cassandre pour son gentil mot et à Céline , Maryvonne Alain pour vos sms
Merci aux copains de Charlie d ' etre toujours aussi présentsvotre visite m ' a fait énormément plaisir
Merci papy et mamy pour votre aide
Merci gabin de m ' avoir aidé à confectionner le gateau d ' anniversaire
Merci à Cassandre et Marcia pour les jolis gateaux en forme de coeur
Merci Arsène pour tes beaux sourires
Merci à toi chéri d ' avoir supporté mes cauchemars , mes angoisses, ma colère , ma tristesse , mon mal de tete pendant 5 jours , mon mal de ventre et j ' en passe...
Hier soir nous avons soufflé tous ensemble les bougies pour tes 18 ans
J' espere que tu étais avec nous crapette
C ' est encore une journée très triste pour toutes les mamans dans le malheur
Je pense très fort à vous toutes
Le mercredi 28 mai 2014
Un grand merci à toi Manuela
ça me touche beaucoup
CHARLIE tu nous quitè beaucoup très tule matin se rabier tu è toujours pa la CARLIE MON ANJO TU NOS MANQUE SE TRÈS DURO A CHAQUE JOUR QUE PASSA E TU È PALA TU À DIS HUITE ANS ,TU A LAISSE TOUTE TA FAMILIA LA DOULOUR QUE GARRIE PLUS JE TAIME JUSTE LA FIM DE ME DERNIER SUOFLES MEU ANJO LEVA ME PARA TUA BEIRA BISOU MON ANJO ADORÈ;;
merci à Mme L.... de me faire ecouter ses 2 belles chansons tous les vendredis
un magnifique moment de partage entre nos rires et larmes
Le jeudi 26 juin 2014
27 mois ce mois ci.....sans toi Charlie et l ' été qui revient
Je pense très souvent à tes camarades de classe qui auront eu la chance de connaitre le stress et le bonheur du bac
Merci pour tout ce que tu fais pour moi tous les jours.
C' est bizarre en ce moment, tout le monde me parle de spiritualité...
Je continue d ' avancer pas après pas dans cette foutue vie !!!!!
Ta maman qui t ' aime très fort ainsi que tes freres.
Le dimanche 13 juillet 2014
28 mois que tu nous manques Crapette !!!!
Arsène vient d ' avoir 7 mois et papy chris 44
ça y est nous sommes en vacances depuis une semaine
Je ne pensais pas etre aussi épuisée moralement et physiquement !!!!
Une pensée pour tonton Alain qui se bat jour après jour lui aussi...
Le mercredi 30 juillet 2014
ça y est mon Charlie les vacances sont terminées avec une fatigue qui ne me lache pas
C' est une periode horrible à passer .
Qui aimerait aller voir son enfant au cimetiere quand le soleil brille et que le mot vacances sonne partout ?
Ton petit frère a passé un très bon moment avec nous comme tu as pu le voir
Je dois retourner travailler
ta maman qui t ' aime
Le mercredi 6 aout 201429 mois de tristesse ma crapette.
C' était l ' anniversaire de papy hier
ta maman qui ne t ' oublie pas
le jeudi 28 aout 2014
Des ados racontent leur traversée du cancer
Bonne nuit ma crapette sans oublier ma petite tribu
L e 2 septembre 2014
C' est avec le coeur serré que je marque 30 mois aujoud'hui
30 mois de malheur, de désespoir , de cauchemar , d ' incompréhension pour nous
Une pensée à toutes les parents endeuillés qui ne peuvent pas avoir la joie de préparer cette rentrée.
Allez au lit... pour ne plus penser quelques heures
tu me manques tellement...mon Charlie
Le dimanche 7 septembre 214Un grand merci à tout ceux qui ont signé la pétition d ' eva
Ne laissons plus nos enfants mourir !!!!!!!
Le samedi 13 septembre 2014
Le mardi23 septembre 2014
Je me sens toujours aussi épuisée mon Charlie !!!!!!
Je pense que c ' est un étape normale mais pas simple à traverser comme toutes les autres.
Il y a un mélange de lassitude, d 'épuisement moral, un grand ras le bol général.....
J' ai fais une recherche sur la mort violente..effectivement ce n ' est pas simple !!!!!
Je vais mettre plusieurs passages
Ta maman qui ne t ' oublie pas
Il est parti de sa belle mort ». Voilà une expression que nous utilisons parfois pour désigner une mort douce, au bout de l'âge. La plupart du temps, son caractère prévisible la rend moins pénible à vivre pour ceux qui restent.
Mais personne ne parle de belle mort quand elle implique une noyade, un accident, un suicide, un incendie, une chute mortelle. Autant de drames qui emportent trop tôt et trop brutalement les gens que nous aimons.
Suite à une mort violente, l'entourage a un rôle important à jouer pour soutenir, guider, aider ou être présent tout simplement. Cette présence est d'autant plus importante que la mort violente suscite des deuils particuliers, si difficiles.
La mort violente est foudroyante. Elle frappe tel un ouragan que rien ne laisse présager. Le caractère absurde de ce drame plonge les proches de la victime dans un état de colère, d'injustice et d'inachevé. Il est d'ailleurs plus juste de parler de « reconnaître » que d' « accepter » lorsqu'on fait référence à une telle tragédie.
Dans la tête des endeuillés, les questions se bousculent : Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? A-t-elle senti sa mort venir ? Est-elle morte sur le coup ? Autant d'interrogations, d'autant plus douloureuses qu'elles demeurent sans réponse.
La brutalité des adieux
Lorsqu'on accompagne un proche atteint d'une grave maladie, le caractère prévisible de sa mort nous prépare à vivre un deuil. Le choc du décès n'en n'est pas moins ébranlant, mais il est en quelque sorte amorti.
La mort brutale ne laisse pour sa part aucune possibilité de préparation, qu'elle soit psychologique ou matérielle. On n'a souvent jamais discuté avec le défunt de ses dernières volontés, ce qui rend les formalités entourant le décès encore plus difficiles à affronter. Alors qu'on est en état de choc, qu'on a du mal à admettre que la terre puisse continuer de tourner, organiser des obsèques devient extrêmement déchirant.
Il est bouleversant de réaliser qu'on n'a pas eu le temps de dire adieu à l'être cher, ou encore de régler certains conflits qui existaient peut-être dans notre relation avec lui; cette quantité possible de choses en suspens risque de rendre le chemin du deuil plus long et parfois plus difficile à traverser. « Un deuil soudain entraîne beaucoup de non-dit, de non-fini et de non-réglé qui sont lourds à porter », soutient Louise Bonin, directrice des communications à la Coopérative funéraire de l'Estrie. « Certaines personnes ne se pardonnent pas de n'avoir pas dit à l'être disparu à quel point elles l'aimaient. »
L'importance de la pénible vérité
Lors d'un départ brutal, la réalité prend soudain des allures de cauchemars. Il n'en demeure pas moins qu'affronter cette terrible vérité soit préférable à la nier de façon prolongée. En ce sens, poser des questions aux policiers ou aux premiers secours intervenus permettra à l'endeuillé de connaître les circonstances exactes du drame.
Voir le corps de la victime, lorsque c'est possible, peut également être un geste positif à poser. Il est certes bouleversant de se retrouver face au corps sans vie d'une personne aimée, à plus forte raison s'il est défiguré. Mais la visualisation du corps permet de rendre la perte plus réelle et de traverser la phase du déni. Pour les protéger du choc, l'entourage suggère parfois aux proches de ne pas voir la dépouille. Il revient à chacun de voir s'il a en lui les forces nécessaires pour traverser cette épreuve.
Tous les éléments concrets, aussi pénibles soient-ils, sont favorables à un meilleur déroulement du deuil. S'il connaît la vérité, l'endeuillé aura la possibilité de visualiser le drame. Même si ce travail de reconstitution peut sembler lugubre, il permet à l'endeuillé de stabiliser sa version personnelle de la mort, ce qui pourrait l'aider à se défaire des visions qui le hantent.
Profondément ébranlées par la mort violente d'un être cher, certaines personnes trouveront pénible de continuer à aller de l'avant. À quoi bon faire des projets puisque la vie est si fragile et la mort tellement absurde ? Le danger est alors d'en arriver à perdre toute confiance en l'avenir. Extrêmement désillusionnées, ces personnes pourraient se fermer jusqu'à développer de l'amertume et de la dureté face à l'existence.
Le deuil suite à un décès violent est très intense et particulièrement long à traverser. Il est souvent nécessaire de chercher de l'aide extérieure. L'endeuillé peut se tourner vers son entourage, mais il ne doit pas hésiter à consulter un professionnel. Ce dernier sera en mesure d'apporter un soutien psychologique et une écoute attentive, aussi longtemps que cela sera nécessaire.
La mort violente laisse derrière elle des endeuillés face à une bataille gigantesque à livrer : celle de trouver un sens à l'avenir.
Par Marie Ferland et France Denis
Le 30 septembre 2014
Une énorme pensée à la petite flavye qui n ' avait que 4 ans et qui est depuis peu avec les anges
http://www.le-petit-soleil-de-seillans.fr/
Le vendredi 10 septembre 014
31 mois
Mon petit Chéri je ne t ' oublie pas
Je ne suis pas venue plutot car j ' étais malade, fatiguée et Gabin aussi
Ton petit frere va avoir 4 ans lundi !!!!!! déja
Tu vas encore tellement nous manquer
Le jeudi 16 octobre 2014
32 mois
Le dimanche 2 novembre 2014
33 mois aujourd'hui
Enfin me voilà de retour sur le blog meme si je n ' étais pas très loin par la pensée.
Un grand merci à vous d ' etre toujours aussi nombreux.
Ma semaine d ' hospitalisation m' a fait énormément de bien mon Charlie
Ils m ' ont tous dit de reprendre ma vie en main..... mouais.... facile à dire!!!!!
Enfin pour le moment REPOS REPOS REPOS
votre commentaire -
Un très grand merci pour vos témoignages bouleversants
Je pense très fort à vous et ne lacher rien !!!!!!!
j ' ai une pensée particuliere à une maman qui vient de perdre son fils de 13 ans.
grace à vos témoignages je sais maintenant que Charlie a bien été touché par cette foutue maladie .
Bonsoir,
Je suis dsl pour la perte de ton fils.... si jeune... je suis maman également alors j'imagine ta douleur, de plus j'ai perdu mon papa cela fera bientôt 3 mois, et lui aussi n'avait aucuns mais aucuns symptome, c'est en faisant un banal contrôle sanguin comme il faisait une fois par an qu'il on vu qu'il été malade.... mon témoignage ne t'apportera surement pas grand chose a par savoir qu'il n'y a pas forcement de symptômes....
Ton cri me déchire,il n'y a pas de souffrance plus injuste que la perte de son enfant ,moi même maman je ne peux l'imaginer...Concernant tes interrogations ,c'est difficile de te répondre ,Quoi te dire si ce n'est que bien souvent on se rend compte de notre état effectivement suite à une très grosse fatigue ou en se palpant on découvre un ganglion puis deux puis ....
Je sais que ce n'est pas facile de comprendre cette maladie Sournoise mais comme nous sommes pour la plupart des adultes et pouvons témoigner sur ce forum ,il est évident qu'on a eu la chance de se découvrir cette sacrée maladie! Les enfants sont moins attentifs forcement et de l’extérieur il n'y parait pas(pas de jaunisse,de toux,...)
Ton attitude est celle que j'aurais eu aussi ,j'ai deux ados et cette période est si bizarre avec leurs hauts et bas ,qu'on y prête moyennement attention, et puis ils grandissent et forcissent,c'est normal qu'ils soient fatigues,ne culpabilise pas ,cela peut arriver à tous .
Les mots me manquent ,je souhaite juste te réconforter modestement ,je me permets de t'embrasser affectueusement
J'espère de tout cœur que tu trouveras de l'écoute et de l'affection dans cette terrible épreuve,tu es la bienvenue parmi nous-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bonjour,
Que te dire ? les mots ne suffiront pas !!!!
Je n'ai pas d'enfant mais effectivement je pense que un enfant ne doit pas partir avant ses parents ! de mon coté la maladie est la : stade 4 bas grade ! mais je ne veu pas partir avant mes parents ! je pense que je les tuerai si ca se produisait !
Coté maladie je n'ai rien vu venir non plus ! Maintenant on me demande sans arret si je suis fatigué ! avant je disais non mais a force de me le demander ben je suis fatigué ! donc je ne mets pas forcement ca sur la maladie ! Je me suis apercu de sa présence quand un soir il y a un moi j'ai trouvé une boule sous mon bras gauche ! Si je n'y avais pas prété plus d'attention, aujourd'hui je ne serai pas "malade" ou en tout cas ignorant de ma maladie ! donc ne culpabilise pas ! tu ne pouvais rien voir du tout !----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bonjour,
Les mots ne pourront malheureusement pas soulager ta douleur, mais ne culpabilise pas : le lymphome est une maladie sournoise qui avance dans l'ombre et même en temps qu'adulte porteur de la maladie, on met parfois beaucoup de temps à s'en apercevoir. Et même lorsqu'on commence à percevoir quelques signes, ils ne sont parfois pas suffisants pour alerter le corps médical. Tu as déjà un deuil impossible à faire alors ne porte pas en plus sur tes épaules le poids d'une culpabilité qui ne te revient pas.
Bon courage à toi.__________________________________________________________________________
Bonjour Lyly,
Surtout ne culpabilise pas.. On m'a découvert mon lymphome tout à fait fortuitement. Je n'avais aucun symptôme et des analyses de sang tout à fait normales. C'est mon gynéco, lors d'une consultation de routine, qui m'a mis la main sur le ventre et qui a découvert des ganglions. Un scanner a mis à jour deux masses, une de 12 cm et une autre de 6 cm. Et je ne m'étais rendu compte de RIEN. Vraiment aucun symptôme à part peut être une petite fatigue. Donc, tu ne pouvais pas savoir!!! Comment penser au lymphome quand il n'y a rien qui tire sur la sonnette d'alarme. Ton fils ne devait rien ressentir d'anormal et rien ne pouvait vous alerter, ni toi, ni lui.
C'est vraiment une maladie sournoise et encore plus injuste quand elle touche des enfants.
Je t'envoie plein de courage et toute mon amitié__________________________________________________________________________
Bonjour Lyly
Votre message bouleversant m'a interpellé et je voudrais en premier lieu vous prendre virtuellement dans mes bras pour tenter de vous réconforter.
Mon pseudonyme reflète totalement ma facon de penser face à la maladie qui s'est invité sournoisement dans ma vie, En sourdine, elle s'infiltrait et étendait ses mortelles tentacules et il ne manquait pas grand chose pour qu'elle m'emporte bêtement comme votre enfant.
Insouciant, malgré mes 50 ans, je me moquais un peu de ma douce lorsqu'elle insistait pour qu'au moins j'aille faire ma petite visite annuelle chez le médecin. Voyez-vous, j'aimais bien faire mon fanfaron lorsqu'au retour de mes rendez-vous médicaux, je racontais à ma douce qu'elle n'avait pas à s'en faire pour le médecin, qu'il semblait aller très bien..quoique ses traits un peu tirés trahissaient un certain manque de sommeil. Faut-dire également que je trouvais tout à fait superflux les tests sanguins auxquels je devais me soumettre et que finalement je fuyais.
Je vous avoue candidement et maintenant piteusement que mon comportement tenait simplement de l'autruche.
Un beau matin de printemps 2011, ma douce, s'inquiéta d'une bosse à l'aine qu'elle m'avait reperré depuis un certain temps et qui sans grossir, ne se résorbait pas non plus. Elle me proposa de consulter le médecin à ce sujet. N'étant pas de nature anxieuxe, j'ai pensé bien sur que ce n'était rien et que tout ca disparaitrait avec le temps.
Automne 2011, la bosse à l'aine était toujours présente et un matin, ma douce repérra cette fois-ci une autre bosse sous mon aisselle. Tout à coup je suis devenu ....anxieux !...
J'ai pensé en ce moment à tous les tests sanguins que je n'avais pas effectué et à ce moment précis j'étais selon moi le plus imbécile des hommes.
Pour en avoir le coeur net, J'ai utilisé les requêtes d'analyse de sang que j'avais conservé de mes visites médicales annuelles. Juste avant l'examen de résonnance magnétique , le laboratoire m'a téléphone pour les résultats de tests sanguins afin de me confirmer que tout était normal et tout allait bien...alors que je savais fort bien que les prochaines nouvelles ne seraient pas jojo.
Je souhaite que mon histoire puisse vous faire réaliser que vous n'avez rien à vous reprocher dans cette tragédie qui vous a enlever un fils. Je sais en vous lisant que vous auriez fait des pieds et des mains pour sauver votre enfant et surtout que vous auriez réagit s'il avait eu mon comportement.
Bon courage_________________________________________________________________________
bonsoir Lyly ,
j'ai 3 enfants (12 , 15/et 161/3/2 ) et avant d'être malade moi même ( je ne savais ce que c'était avant une bosse à l'aine ) les enfants sont fatigués comme tous les enfants et jamais je n'avais pensé à une maladie grave s'ils avaient une baisse de forme
ne te culpabilise pas , je sais que pour toutes les choses de la vie avec ses enfants , on s'inquiète mais jamais on ne pourras être rassuré sur une baisse de forme
c'est dans le profil des parents de s’inquiéter mais on ne peut pas tout prévoir
je te souhaite de trouver la paix ( tu n'est pas coupable envers ton fils )
merci de ton témoignage ,
votre commentaire -
Saleté de lymphome !!!!!!!!
Pour mieux combattre cette maladie , il est souhaitable d ' en parler au maximum autour de vous.
lymphome : un cancer méconnu
Par C. Frayssinet avec France Lymphome Espoir
Les différents types de lymphomes
Les 2 grands types de lymphomes diffèrent par la nature de la cellule, le lymphocyte, ce globule blanc particulier à l’origine de la tumeur, mais aussi par leur évolution, l’âge auquel ils surviennent et les modalités de traitement.
Les lymphomes hodgkiniens
Les lymphomes hodgkiniens, qui touchent un peu plus de 2 0003 nouvelles personnes chaque année en France, portent le nom du médecin qui les a découverts. Ils se caractérisent par la présence de certaines cellules lymphoïdes anormales dans les organes atteints, les cellules de Reed Sternberg. Cette forme rare de lymphome peut survenir à tout âge mais elle reste plus fréquente chez l’homme (60 %) que chez la femme (40 %) et survient plutôt chez l’adulte jeune (20-30 ans) même si l’on distingue deux pics de fréquence de la maladie de Hodgkin : l’un autour de 30 ans, l’autre autour de 60 ans. La mortalité de la maladie de Hodgkin est en diminution, avec une majorité de patients guéris à long terme. Le taux de guérison reste cependant dépendant de plusieurs facteurs de classification, dont l’âge et le stade (ou étendue de la maladie).
Les lymphomes non hodgkiniens
Tout lymphome qui n’est pas un lymphome hodgkinien est dit non hodgkinien. Ce sont les lymphomes les plus fréquents avec plus de 12 000 nouveaux cas estimés chaque année en France. Il en existe plusieurs dizaines de formes différentes qui surviennent surtout après 50 ans. Elles sont en général réparties en deux grandes familles selon la vitesse d’évolution de la tumeur :
Les lymphomes indolents, à évolution plutôt lente
Les cellules cancéreuses se développent et se propagent lentement ce qui rend le diagnostic difficile. La survie du malade est longue mais la guérison peu fréquente. Les personnes doivent apprendre à vivre avec la maladie et une proportion non négligeable de ces malades souvent âgés, décèdent d’une autre cause. Dans les formes étendues ou avancées de la maladie, les traitements actuels ne permettent malheureusement pas d’obtenir une guérison définitive mais visent à allonger le temps de vie sans manifestations de la maladie et l’espérance de vie. Parmi ces lymphomes, le plus fréquent est le lymphome folliculaire lié à la multiplication incontrôlée de lymphocytes B au niveau des follicules des ganglions lymphatiques (25 % des cas de lymphomes non hodgkiniens).
Les lymphomes agressifs, à évolution rapide
Les cellules cancéreuses se développent et se propagent rapidement dans l’organisme. Si la maladie n'est pas prise en charge à temps, le patient peut mourir dans les six mois à deux ans.
Contrairement aux lymphomes indolents, les traitements contre les lymphomes agressifs peuvent aboutir à une guérison complète du patient mais les premiers mois du traitement sont un cap délicat à passer. Parmi ces lymphomes agressifs, les plus fréquents sont les lymphomes diffus à grandes cellules B (lymphomes faits d’une prolifération de grandes cellules lymphoïdes B), qui représentent 35 % des cas de lymphomes non hodgkiniens.
Les symptômes et le diagnostic du lymphome
Les symptômes de la maladie ne sont pas spécifiques aux lymphomes, ils peuvent se rapprocher de ceux d’autres affections comme la grippe , ce qui ne facilite pas son dépistage par le médecin traitant. Comme pour bon nombre de cancer, on ne connaît pas la cause du lymphome. Certaines études américaines ont mis en cause les pesticides mais, à l’heure actuelle, on ne possède aucune certitude à ce sujet.
Le plus souvent, les lymphomes se manifestent par le gonflement d’un ou plusieurs ganglions atteints, palpables au niveau du cou, des aisselles, de l’aine ou d’un organe, lié à l’accumulation des cellules cancéreuses. Cette augmentation du volume des ganglions est la plupart du temps bénigne, rendant ainsi le dépistage difficile.
D’autres signes peuvent aussi être révélateurs d’un lymphome : une perte de poids, une fièvre inexpliquée, des sueurs nocturnes, de la fatigue , des malaises, des démangeaisons importantes ou encore des douleurs abdominales.
Le diagnostic repose sur l’examen clinique et radiologique. Mais c’est l’examen d’un prélèvement de tissu atteint (examen histologique au microscope d’une biopsie de ganglion) qui apporte le diagnostic de certitude et permet de déterminer le type de lymphome.
Les lymphomes pouvant atteindre n’importe quel organe (moelle osseuse, rate, tube digestif, poumons, peau, foie…), le diagnostic est complété par un bilan d’extension du lymphome qui vise à rechercher d’autres localisations de la maladie dans l’organisme et permet d’adapter au mieux le traitement en fonction de son stade
d’avancement et de son agressivité. Ce bilan nécessite la réalisation d’examens complémentaires à la biopsie tels que : un hémogramme (numération des cellules sanguines), une biopsie de moelle osseuse, un bilan sanguin, une radiographie, une échographie, un scanner, un PET-scan, un examen ORL ou encore une ponction lombaire (prélèvement de liquide céphalo-rachidien). Il est également réalisé à l’issue du traitement afin de vérifier la disparition de toutes les localisations de la maladie.
Comment soigne-t-on le lymphome ?
Il existe plusieurs traitements possibles contre les lymphomes qui peuvent être administrés seuls ou de façon successive. Les stratégies thérapeutiques mises en œuvre dépendent du type de lymphome, de son stade d’évolution et de l’âge du patient.
La mise en route d’un traitement ne suit pas systématiquement le diagnostic, notamment dans le cas des lymphomes indolents. Une période dite d’observation peut être préférée dans un premier temps. À l’inverse, un traitement doit être instauré rapidement en cas de lymphome agressif.
Les traitements des lymphomes sont extrêmement hétérogènes puisqu’ils vont de la prise d’antibiotiques dans certaines formes de lymphome de l’estomac localisées et associées à Helicobacter Pylori, à la greffe de moelle osseuse. Néanmoins, on distingue quatre grandes catégories de traitements :
- La chimiothérapie : elle repose sur l’administration d’un ou de plusieurs médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses, soit en les détruisant, soit en empêchant leur croissance. Le choix des médicaments et la durée du traitement, qui définissent le protocole, sont déterminés en fonction de la situation de chaque malade. Certaines formes de lymphome plus agressives peuvent également nécessiter des chimiothérapies dites « lourdes », c’est-à-dire à fortes doses.
- L’immunothérapie : il peut s’agir de traitements qui stimulent ou restaurent les défenses naturelles de l’organisme, dont font partie les lymphocytes, pour l’aider à mieux lutter contre la maladie. Actuellement, les traitements d’immunothérapie reposent essentiellement sur l’administration d’anticorps monoclonaux. Obtenus par génie génétique, les anticorps monoclonaux sont des molécules qui imitent les anticorps naturels. Les lymphomes correspondent en effet à une prolifération monoclonale, c’est-à-dire la multiplication incontrôlée d’une cellule lymphoïde également appelée clone. Les anticorps monoclonaux visent à reconnaître le clone à l’origine de la tumeur. Ils ciblent ainsi de façon spécifique les cellules cancéreuses pour les détruire.
L’association de plusieurs médicaments est utilisée pour vaincre les résistances des cellules du lymphome. Dans la majorité des lymphomes non hodgkiniens, l’association de chimiothérapie et d’anticorps monoclonaux (appelée encore immunochimiothérapie) est le traitement de référence.
La radiothérapie : elle fait appel à des rayons X puissants qui détruisent les cellules cancéreuses. La radiothérapie est intéressante dans les formes de lymphome localisées puisque seule une partie du corps est ciblée. Elle se pratique au cours de séances de quelques minutes. Le nombre et le rythme des séances sont adaptés pour chaque patient. La radiothérapie peut également être menée de façon ciblée grâce aux anticorps monoclonaux qui servent de véhicule à des radio-isotopes capables de tuer les cellules cancéreuses alentour (on parle alors d’immunoradiothérapie).
La greffe de cellules souches ou de moelle osseuse : il est parfois nécessaire de réaliser une greffe de cellules souches ou de moelle osseuse pour traiter le lymphome. La greffe est alors accompagnée d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie à fortes doses.
Peut-on guérir d’un lymphome ?
Grâce à l’avancée de la recherche, on peut aujourd’hui soigner les lymphomes. Les traitements sont mieux ciblés et donc plus efficaces et mieux tolérés.
Le pronostic dépend cependant de plusieurs facteurs : le type de lymphome, l’âge du malade et les maladies associées, le stade d’avancement de la maladie ainsi que d’autres facteurs pronostiques biologiques.
Dans la maladie de Hodgkin, une rémission complète est obtenue dans près de neuf cas sur dix après le traitement initial et les rechutes sont rares. Le traitement de référence consiste essentiellement :
Dans les formes localisées, en une chimiothérapie courte associée à des séances de radiothérapie sur les ganglions atteints ;
Dans les formes disséminées, en une chimiothérapie plus longue qui peut durer de 6 à 8 mois.
L’évolution des lymphomes non hodgkiniens est par contre variable selon leur type.
Ainsi les lymphomes à petites cellules, dits lymphomes indolents, évoluent généralement très lentement, mais la réponse de la maladie aux chimiothérapies est incomplète et les rechutes ne sont pas rares. À l’inverse, les lymphomes à grandes cellules, dits lymphomes agressifs, évoluent très rapidement sans traitement. Mais grâce à l’efficacité des traitements actuels, la guérison est fréquente (90 %) dans les formes localisées, et de plus en plus souvent obtenue dans les formes étendues. De même, le lymphome de Burkitt, qui nécessite une prise en charge thérapeutique urgente, est très agressif mais très sensible à la chimiothérapie.
Le traitement des lymphomes non hodgkiniens a connu une révolution ces dix dernières années avec l’arrivée des anticorps monoclonaux, obtenus par génie génétique.
Associés à la chimiothérapie (immunochimiothérapie), ils augmentent de façon importante l’efficacité du traitement. L’immunochimiothérapie constitue d’ailleurs aujourd’hui le traitement de référence des lymphomes non hodgkiniens.
Aussi, les lymphomes agressifs, à évolution rapide, peuvent être guéris dans environ la moitié des cas grâce à l’efficacité des traitements actuels. Quant aux lymphomes indolents, à évolution lente, ils sont aujourd’hui considérés comme des maladies chroniques, les traitements actuels permettant d’obtenir une certaine maîtrise de leur évolution et de prolonger ainsi significativement la durée de vie des malades dans de bonnes conditions de qualité de vie (sans rechute).
Les lymphomes nécessitent une surveillance régulière et prolongée afin de prendre en charge les effets secondaires des différents traitements et détecter suffisamment tôt une éventuelle récidive.
Plus d'infos sur la Journée mondiale et sur le lymphome: www.lymphormez-vous.com
votre commentaire -
Qui sait si la vie n ' est pas la mort et si ce n ' est pas la mort que les hommes appelent la vie ?
Folle non je ne pense pas..........Juste envie de parler avec Charlie comme Maryline de (Sanlymite) le fait avec son garçon.
Pas facile d ' aborder un tel sujet......il est tellement tabou comme la mort !!!!!!
Le 13 janvier 2013
Je suis à la recherche d ' une personne sérieuse sur la Roche sur yon qui pourrait m ' aider à pratiquer la TCI
C' est vital pour moi et ma famille.
J' ai commencé il y a 8 mois avec un petit résultat...
Il y a cette association sur la Rochelle malheureusement c ' est un peu loin pour moi avec mes problemes de santé.
merci à vous
Je ne recherche plus.
maryline del ' association sanlymite m ' a proposé une scéance TCI.
ysatis (Visiteur)
Bonsoir,
Je suis également à la Roche sur Yon et aimerai pouvoir pratiquer la TCI en étant accompagnée, seule j'en suis incapable, or, je ne connais absolument personne.
Existe t'il ici une association, un regroupement de personnes la pratiquant ?
Merci.A ma connaissance il n ' y a rien sur la Roche à part des conférences à l espace Rivoli de temps en temps.
Sinon il existe une association sur Challans horizons subtils .
Le 25/02 /2013
Je viens de terminer un livre magnifique que je conseille à toutes les personnes endeuillées.
C' est un livre qui m ' a beaucoup apaisé meme si la douleur est toujours présente .
Comment les morts s ' expriment de Christophe Barbé
Le 1 er mai 2013
J' ai commencé a pratiquer l ' écriture automatique pour la 2 ème fois mais pour le moment ça ne donne rien.
Le 17 mai 2013Je viens de rajouter le lien de l ' association Espérance avec les futures dates des conférences.
Je vous recommande vivement cette association .
Je suis allée 2 fois dont la premiere fois avec la peur au ventre et beaucoup de septicisme.
Je me demandais si je n ' étais pas folle de participer à une telle conférence !!!!
Il y a toujours une 2 eme partie avec un medium.
On nous demande de poser une photo de l ' etre cher sur le bureau.
Je commençais à perdre espoir tellement que l ' attente était longue !!!
J'ai commencé à appeler Charlie au fond de moi quand soudain les 2 médiums ont regardé dans notre direction et juste derriere nous.
Je me suis trouvée toute bete !!!! Comme une gamine qui avait fait une grosse bétise.
Un des médiums a pris la photo de Charlie et a demandé si nous étions concernés car il voyait un garçon juste derriere nous qui ressemblait au portrait.
J' ai cru que j ' allais m ' évanouir et en meme temps j ' étais tellement heureuse d ' avoir des nouvelles de mon garçon.
Charlie m ' a dit qu 'il était venu uniquement pour me donner la preuve qu 'il était bien là car j ' avais beaucoup de mal à y croire
Il disait etre très heureux et qu 'il me faisait beaucoup de blagounette dans la vie de tous les jours.
Charlie était entouré et aidé par des personnes de la famille.
Quelle émotion !!!!!! Je ne pourrais jamais oublier ce moment là.
Je retrouvais la meme joie de vivre de Charlie à travers son langage.
Il a meme faire rire le médium qui a été obligé de s ' excuser !!!!
Comment expliquer cela ????
Le 13 septembre 2013
Je viens de rajouter un fichier sur la page je communique avec les défunts.
J' espere que ça marche !!!!!!
C 'est un livre à lire ....n ' hésiter pas à me donner votre avis sur le sujet
merci
Le 19 septembre 2013
J' ai enlevé la page de Brigitte Reitz ( une maman qui communique avec son fils par l ' ecriture automatique)
Je viens de voir sur sa page facebook que les scéances en privé sont a 80 euros !!!!!!!!!
1 commentaire